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Sécurité numérique et transactions électroniques : le gouvernement algérien approuve un projet de loi

Le gouvernement de l’Algérie a approuvé ce 02 novembre 2025, en Conseil des Ministres, un projet de loi qui redéfinit les règles de la confiance numérique et de l’identification électronique. Ce nouveau projet de loi approuvé vise à sécuriser les identités des citoyens, faciliter les démarches administratives et reconnaître légalement les opérations électroniques. Cette initiative est au cœur de la stratégie nationale de numérisation. Elle veut moderniser la gestion publique, renforcer la transparence et réduire les zones d’ombre où prospère la corruption. 

Selon les autorités, c’est une réforme très attendue dans un pays où les services en ligne se multiplient. Un monde désormais numérique où la sécurité juridique et la protection des données restaient encore fragiles. Par ailleurs, le gouvernement entend aller plus loin avec la création d’un cadre national d’identification numérique adossé à la carte d’identité biométrique. Pour lui, cette réforme intervient dans un contexte de migration rapide des populations vers le numérique. Car en 2025, près de 36,2 millions d’Algériens étaient connectés à Internet, soit un taux de pénétration de 77 %. Un basculement massif vers le numérique qui exige un cadre solide. Un cadre qui va garantir la confiance et la transparence numérique dans le pays

Il faut noter que ce nouveau projet de loi approuvé marque une rupture avec la législation de 2015 sur la signature et la certification électroniques. Un ancien texte qui est devenu inadapté face à la vitesse du progrès technologique dans le pays. Désormais, la signature, le cachet et l’horodatage électroniques auront la même valeur légale que leurs équivalents papier. Un changement décisif pour consolider la crédibilité des transactions numériques et donner un souffle nouveau aux échanges en ligne.

Ce nouveau cadre juridique pourrait bien être l’étincelle qui transformera ce potentiel en moteur de croissance dans une Algérie de plus en plus consciente de la souveraineté numérique. Mais au-delà du cadre légal, c’est une transformation de la relation entre l’État, les citoyens et les entreprises qui se dessine. En simplifiant les procédures et en rassurant les acteurs économiques, l’Algérie espère dynamiser son économie numérique pour attirer de nouveaux investissements et encourager l’innovation locale.

Sources :  La Patrie News, Algérie Presse Services, Algérie Patriotique

Koffi ACAKPO

Journaliste spécialiste des questions de cybersecurité, de protection des données personnelles en Afrique

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