Comment repérer et arrêter les « Fake News » ?

Avec l’avènement d'internet et des réseaux sociaux, l'afflux d'informations est immédiate. Cependant, une question simple mais primordiale se pose sur la fiabilité des informations.

Le dernier exemple en date est l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Ce qui a entraîné la diffusion de nombreuses « fake news », de désinformation et d’informations erronées sur les médias sociaux. Ces contenus et récits parfois fabriqués de toute pièce manipulent les populations. 

Ces « fake news » prennent la forme d’images, de messages sur les médias sociaux et de reportages entiers. Dans ce cas,  comment distinguer la réalité de la fiction et s’assurer qu'on ne diffuse pas soi-même, par inadvertance, de fausses informations sur un événement ?

Benoit Grunemwald, Expert en Cybersécurité à ESET France propose plusieurs attitudes à avoir face aux informations qui circulent.

Les réseaux sociaux créent une forte amplification de diffusion des informations. C’est l’endroit où l’audience est aujourd’hui la plus importante, mais les informations ne sont pas toujours vraies. Vérifiez les sources des articles et informations, même partagées par vos amis.

Soyez sceptique. Regardez si la même histoire a été reprise par d’autres médias connus. Si l’article vous semble trop sensationnel pour être vrai, c’est qu’il est probablement faux. Méfiez-vous les titres jouant sur nos émotions. Ce sont les premiers signes d’une information trompeuse. Refreinez-vous de partager pas ces posts et ces articles, même pour les dénoncer.

Les media sociaux sont le terrain de prédilections des fausses informations, pour leur capacité à les amplifier. C’est pourquoi la diffusion de fausses informations devient de plus en plus simple. Il n’y a pas seulement des articles ou des liens, les images et les vidéos font également parti des « fake news ». Ces fausses informations sont sorties de leur contexte. 

Si vous avez des doutes, faites vos propres recherches. Si vous découvrez que c’est le cas, signalez-le directement à la plateforme.


La Rédaction d'Africa Cybersecurity Mag