Renforcement des liens entre la RASCOM et le Cameroun : Vers un avenir numérique africain plus sécurisé

Le Directeur Général par intérim de l’Organisation régionale africaine des communications par satellite (RASCOM), Timothy Nii Adi Ashong, accompagné d’une délégation, a effectué une visite au ministère des Postes et des Télécommunications du Cameroun. Cette visite s’inscrit dans l’objectif de consolider les relations entre RASCOM et le Cameroun.

Au cours de cette rencontre, le Ministre Libom Li Likeng a mis l’accent sur l’importance d’investir dans la RASCOM pour renforcer ses capacités et permettre à l’Afrique de mieux gérer son secteur de communication numérique.

« L’Afrique doit être capable de gérer son trafic en interne. Elle a souligné que nous avons des satellites étrangers dispersés dans notre ciel et que nous devons consolider nos efforts et nos ressources pour faire de RASCOM un instrument vital pour sauvegarder la sécurité de nos données et gérer notre trafic de communication au sein du continent », a-t-elle souligné.

Elle n’a pas manqué d’exhorter les nations africaines à unir leurs ressources pour combler la fracture numérique, la RASCOM servant de plateforme de collaboration. En réponse, M. Adi Ashong a réaffirmé l’engagement de la RASCOM à favoriser des partenariats solides avec le Cameroun et à travers le continent africain.

À propos de RASCOM

RASCOM est une Organisation régionale africaine des communications par satellite dont l’objectif n’est autre que de concevoir, mettre en œuvre, exploiter et entretenir le secteur spatial du système de télécommunication par satellite de l’Afrique et traduire, en services et outils pour l’intégration africaine, toutes les possibilités offertes par les satellites en y associant, si nécessaire, toute autre technologie appropriée. RASCOM doit permettre d’atteindre les objectifs suivants :

  • Fournir une infrastructure de télécommunications à grande échelle à moindre coût aux zones rurales du continent en utilisant une technologie appropriée,
  • Améliorer et/ou développer les communications interurbaines dans chaque pays,
  • Établir des lignes directes entre tous les pays africains sans exception,
  • Fournir des facilités pour les émissions radio et télévision dans chaque pays et permettre la réalisation des échanges de programmes radio et télévision entre les pays africains,
  • Soutenir la connectivité internationale : poursuivre la connexion là où d’autres ne peuvent pas aller ;
  • Fournir un éventail de services, voix, données, multimédia, télé-éducation, télé-médecine, conférence vidéo, etc.

Source : SPACE IN AFRICA

Christelle HOUETO 
Journaliste digital