BCLCC: 𝐈𝐍𝐓𝐄𝐑𝐏𝐄́𝐋𝐋𝐄́ 𝐏𝐎𝐔𝐑 𝐈𝐍𝐉𝐔𝐑𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐈𝐅𝐅𝐀𝐌𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐒𝐔𝐑 𝐋𝐄𝐒 𝐑𝐄́𝐒𝐄𝐀𝐔𝐗 𝐒𝐎𝐂𝐈𝐀𝐔𝐗 !!!

La BCLCC dans sa mission régalienne de répression des infractions en matière informatique et celles facilitées par les Technologies de l’Information et de la Communication vient d'interpeller l'auteur d’un audio qui avait défrayé la chronique sur les réseaux sociaux.

T.I, mécanicien et très actif sur les réseaux sociaux a fait un audio dans un groupe WhatsApp qui a été relayé dans plusieurs autres groupes ou il a tenu des propos diffamatoires à l’encontre d’une autorité coutumière. 

En effet, T.I accuse l’autorité coutumière en question d’être la principale cause de la situation sécuritaire délétère du Burkina Faso. Il ajoute que si le Burkina Faso souhaite retrouver la paix, un coup d'État porté par un fils du pays appartenant à une autre ethnie que celle de l’autorité coutumière afin d’éviter les malédictions de celle-ci est un impératif. Aussi, T.I, accuse l’autorité coutumière de percevoir plusieurs milliards de nos francs dans le cadre de plusieurs projets, ou en provenance d’un pays étranger ou même de structures minières de la place moyennant son silence. Enfin, il affirme que celle-ci use de son statut pour faire imposer des projets portés par ses enfants à l’Etat Burkinabè. 

Interpellé puis soumis à une audition dans les locaux de la BCLCC, T.I reconnaît et déclare avoir réalisé l’audio pour partager juste une analyse émanant d’un sentiment de résignation face à la situation sécuritaire du pays.

A la question de savoir s’il dispose d’éléments de preuves des propos tenus dans cet audio, c’est par la négative qu’il répond ne disposer d’aucune preuve pour corroborer les faits et que tout est mensonge.

Ces types d’assertions diffamatoires et qui contribuent à diviser les fils et filles du Burkina Faso, ne sont pas favorables à la construction d’une paix durable.

La BCLCC invite l’ensemble de la population à une utilisation saine et responsable des TIC.

En somme, T.I a été conduit devant monsieur le Procureur du Faso pour répondre des faits qui lui sont reprochés.

Source : BCLCC Burkina Faso