Cybercriminalité et les preuves électroniques en Afrique face aux défis de la coopération internationale

Le Département de la Justice des Etats-Unis (USDOJ) et le Conseil de l'Europe (CoE) ont organisé le 16 juin 2020 un webinaire sur les défis de la coopération internationale sur la cybercriminalité et les preuves électroniques en Afrique.

Une soixantaine de participants ont été présents, de douze pays dont le Bénin, le Burkina Faso, le Cabo Verde, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, le Kenya, le Libéria, Maurice, le Maroc, le Nigéria, le Sénégal et la Tunisie. Les participants ont représenté des autorités chargées de l'application des lois, spécialisées dans la cybercriminalité et / ou la cybersécurité, ainsi que des fonctionnaires travaillant dans les ministères des technologies de l'information et de la communication et les autorités de réglementation connexes.

Le webinaire fait partie d'un programme de formation initié en 2019 et mené par l'USDOJ et le CoE dans le but de favoriser l'utilisation optimale de la Convention de Budapest sur la cybercriminalité par les pays qui sont déjà parties, et d'encourager ceux qui ne l'ont pas encore de la rejoindre.

 Le webinaire s'est concentré sur :

  • les aspects pratiques et les défis techniques des enquêtes internationales sur les marchés du dark web et des études de cas pertinentes;
  • un examen de l'expérience d'INTERPOL en matière de coopération internationale, des ressources pour les enquêtes et des études de cas liées à COVID-19;
  • les leçons clés tirés des représentants du Ghana et du Nigéria, qui ont présenté l'approche adoptée dans les contextes nationaux respectifs pour faciliter la coopération internationale et rationaliser l'utilisation de la Convention de Budapest;
  • les outils que la Convention de Budapest sur la cybercriminalité offre pour la coopération internationale, y compris des références pertinentes au Deuxième protocole additionnel à la convention sur la cybercriminalité, actuellement en cours de négociation.

 
Les différents échanges à l’issue des présentations sont axés sur les ressources de formation disponibles, des canaux de communication et de comment améliorer la collaboration avec les Fournisseurs de Service d’Internet (FSI), de l'interaction avec les législations nationales sur la protection des données, de comment mener à bien les enquêtes sur le dark web et des procédures consolidées pour le traitement transfrontalier des preuves électroniques.

La Rédaction Africa CyberSecurity Mag

Source : Conseil de l'Europe